C'est l'histoire d'un voyage de vacances qui devient, malgré nous, tout autre chose mais auquel, coûte que coûte, il nous faut donner du sens : les terremoto et maremoto chiliens nous l'imposent. Alors un blog pour raconter une transformation ? De vacances en véritable voyage ? Peut être. Un blog donc, mais en essayant de rester sobre, pas de photos sensationnalistes par exemple, vous en trouverez partout sur le net. Pas besoin de ça pour savoir que des millions sont touchés. Des photos, oui, probablement, surtout de ceux que l'on va rencontrer. On part sur un chantier dans le sud avec une association locale "Un Techo para Chile" et on amène dans nos bagages tout ce qui peut donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Et, pour tout ceux qui ont envie de nous suivre, pour tout ceux qui nous ont donné un coup de pouce, un blog - un blogito donc - pour vous faire participer, même si c'est un peu par procuration, au grain de sable que l'on va essayer de souffler là bas.

jeudi 1 avril 2010

Dichato bis

Entre la recherche d'un générateur, la visite de la communauté, de leur campement et de leur ancien lieu de vie, entre les achats de première nécessité et les discussions sur l'utilisation des fonds dont nous disposons, la journée d'hier fût longue et pleine d'émotions. Mais vraiment rien, rien en comparaison de ce que nous avons vu et vécu ce matin à Dichato. Je m'étais promis au départ de ce blog de ne pas abuser des photos parce qu'elles permettent de susciter si facilement des émotions alors que je préfère la distance qu'imposent commentaire et texte. Mais Dichato me laisse sans mots et avec des émotions que je ne sais pas nommer. Je partage donc les photos en sachant qu'elles ne transmettent probablement qu'une part très limitée des scènes dantesques et de fin du monde que l'on a vues ce matin à Dichato : les vagues ont tout emporté. Nous n'avons aucun contact là-bas et les moyens qui ont l'air d'être  mis en œuvre sont importants. 

La moitié des médicaments que nous avons amenés est destinée au Département de Santé de la Municipalité de Talcahuano (Octava Region del Bio-Bio). Il s'agit de la municipalité dont dépend les pécheurs. L'autre moitié des médicaments est pour Concepcion et je vous préciserai le destinataire exact dès que nous le savons.

Aujourd'hui nous dormons dans une cabaña (un bed&breakfast chilien) vers Cauquenes et demain nous continuons notre route vers le nord, direction Constitución. L'idée qui sous-tend ce périple étant toujours de trouver comment et où utiliser les fonds à notre disposition.

La photo qui accompagne ce post se veut un peu plus gaie et optimiste, les pécheurs que l'on voit peuvent travailler et ont visiblement pris des congres, poissons dont je peux vous garantir qu'à la plancha et accompagnés de papas-fritas "son de puta madré" !

1 commentaire:

Al a dit…

Merci pour les posts. C'est vraiment bien de pouvoir vous suivre à chaud comme ça! Pour la somme que vous avez entre les mains, sachez que j'ai plus confiance dans l'usage que vous allez faire de ces 1500€ que ce que va faire l'ONU des 7 milliards promis par les états pour Haïti!
Bon courage pour la suite.