C'est l'histoire d'un voyage de vacances qui devient, malgré nous, tout autre chose mais auquel, coûte que coûte, il nous faut donner du sens : les terremoto et maremoto chiliens nous l'imposent. Alors un blog pour raconter une transformation ? De vacances en véritable voyage ? Peut être. Un blog donc, mais en essayant de rester sobre, pas de photos sensationnalistes par exemple, vous en trouverez partout sur le net. Pas besoin de ça pour savoir que des millions sont touchés. Des photos, oui, probablement, surtout de ceux que l'on va rencontrer. On part sur un chantier dans le sud avec une association locale "Un Techo para Chile" et on amène dans nos bagages tout ce qui peut donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Et, pour tout ceux qui ont envie de nous suivre, pour tout ceux qui nous ont donné un coup de pouce, un blog - un blogito donc - pour vous faire participer, même si c'est un peu par procuration, au grain de sable que l'on va essayer de souffler là bas.

vendredi 2 avril 2010

Ojála

Ojála ! J'espère, nous espérons ... Des chiliens, d'aucuns usent de cette expression, ils espèrent que les choses iront mieux, d'autres sont "voluntarios", volontaires, plus que bénévoles, ils - veulent - que les choses changent. La première expression - ojála - je ne sais si elle s'utilise beaucoup en Espagne mais je crois qu'elle vient de Inch'Allah, si Dieu le veut, et ce sont probablement des maures que la langue espagnole tient ce mot. Nous nous sentons voluntarios mais, peut-être, faut-il de l'espérance pour vouloir ? En tout cas, je préfère ne rien laisser à Dieu ...


Aujourd'hui nous étions à Cauquenes, ville moyenne dans les terres, pas de tsunami ici et seul le terremoto a fait des dégâts. Rien d'aussi apocalyptique que la veille à Dichato. Pourtant une maison sur deux est détruite ou va l'être et les rues débordent de gravats. Riqui a contacté le responsable local du syndicat des travailleurs et c'est avec lui, après quelques atermoiements, après avoir hésité entre le financement de matériaux pour réparer les toits et l'achat de produits de première nécessité que nous avons opté pour la seconde solution. La première, outre le prix élevé des matériaux, ne pouvait servir qu'à peu de familles (7) et les critères d'attribution n'étaient pas très clairs. La seconde solution en revanche, et même si ce choix privilégie la nécessité au détriment de la pérennité, nous a permis de constituer, avec 550€, un carton (pâtes, riz, bougies, thé, ...) pour 50 familles. La distribution par le syndicat devrait garantir l'équité.

Ce soir nous dormons chez un ami de Riqui à San Javier, au nord-est de Cauquenes. Demain c'est Constitución qui est au programme. Le diaporama en tête du blog nous sert à poster "en vivo" les photos
du moment. Le diaporama s'enrichit donc au fil de l'eau.

1 commentaire:

Claudie a dit…
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