C'est l'histoire d'un voyage de vacances qui devient, malgré nous, tout autre chose mais auquel, coûte que coûte, il nous faut donner du sens : les terremoto et maremoto chiliens nous l'imposent. Alors un blog pour raconter une transformation ? De vacances en véritable voyage ? Peut être. Un blog donc, mais en essayant de rester sobre, pas de photos sensationnalistes par exemple, vous en trouverez partout sur le net. Pas besoin de ça pour savoir que des millions sont touchés. Des photos, oui, probablement, surtout de ceux que l'on va rencontrer. On part sur un chantier dans le sud avec une association locale "Un Techo para Chile" et on amène dans nos bagages tout ce qui peut donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Et, pour tout ceux qui ont envie de nous suivre, pour tout ceux qui nous ont donné un coup de pouce, un blog - un blogito donc - pour vous faire participer, même si c'est un peu par procuration, au grain de sable que l'on va essayer de souffler là bas.

mardi 6 avril 2010

Mediagua

Mediagua, littéralement "demie eau", est le nom des maisons en bois, habitations temporaires - théoriquement temporaires, que "Un techo para Chile" fournit pour une famille de 4 personnes. L'eau fait référence à la pluie, au toit donc et le demi se réfère à une moitié de toit, avec une seule pente. Une équipe de 5 personnes construit une mediagua en 2 jours. Les éléments qui la constituent, panneaux de bois, parquet, le toit et les traverses sont conçus pour optimiser le temps de construction et minimiser le nombre de personnes nécessaires au montage. Monter des mediaguas va constituer notre programme des 4 prochains jours. Le chantier est dans le sud et nous nous y rendons en bus de nuit, 5 heures de voyage. Sur place les conditions qui nous attendent, tentes, sac de couchage et douches au robinet, nous promettent une expérience probablement un peu spartiate. Mais la sensation de partager et de participer à une action concrète devrait rapidement nous faire oublier nos petits inconforts de la journée.

Ce matin, enfin, après d'innombrables péripéties, nous avons acheté les deux générateurs pour les pêcheurs. D'une puissance de 3000 watts, fonctionnant à l'essence, ils devraient leurs permettre de brancher une machine à laver et de fournir un minimum d'éclairage. Cet après-midi nous l'avons déposé à la compagnie de bus Cruz del Sur pour les envoyer à Concepcion. Les deux générateurs accompagnés de 6 litres d'huile ont coûté au total 500 000 pesos (700 euros), le transport par bus 10 000 pesos (15 euros !). Sur les 1500 euros de départ il nous reste 30 000 pesos (40 euros) que l'on va aussi envoyé aux pécheurs pour financer au moins un plein d'essence. J'espère pouvoir poster des photos des générateurs in situ bientôt.

2 commentaires:

Betty a dit…

Such incredibly worth-while, selfless work. You are bound to find that as you lighten the load of others your self will grow in leaps and bounds.
STRENGTH!

Anonyme a dit…

Hey Stef & Isella - My thoughts have been with you on this journey. Wishing you both strength and companionship...love, Cathy