C'est l'histoire d'un voyage de vacances qui devient, malgré nous, tout autre chose mais auquel, coûte que coûte, il nous faut donner du sens : les terremoto et maremoto chiliens nous l'imposent. Alors un blog pour raconter une transformation ? De vacances en véritable voyage ? Peut être. Un blog donc, mais en essayant de rester sobre, pas de photos sensationnalistes par exemple, vous en trouverez partout sur le net. Pas besoin de ça pour savoir que des millions sont touchés. Des photos, oui, probablement, surtout de ceux que l'on va rencontrer. On part sur un chantier dans le sud avec une association locale "Un Techo para Chile" et on amène dans nos bagages tout ce qui peut donner un coup de pouce à ceux qui en ont besoin. Et, pour tout ceux qui ont envie de nous suivre, pour tout ceux qui nous ont donné un coup de pouce, un blog - un blogito donc - pour vous faire participer, même si c'est un peu par procuration, au grain de sable que l'on va essayer de souffler là bas.

mardi 30 mars 2010

Ruta 5

Départ 11h30 de Santiago, direction Concepcion à 500 km au sud, troisième ville du Chili après Santiago et Valparaiso. Le petit port de Cobquecura, l'épicentre du terremoto, est situé à 50 km au nord de Concepcion, nous nous y rendons demain ou après-demain. L'apparition de quelques névés sur la cordillère et l'étiolement graduel du "smog santiaguino" font partie des indices visibles de notre route vers le sud. D'autres signes scandent notre progression vers la zone de l'épicentre : des ponts détruits ou fêlés, des passerelles endommagées, quelques clochers écroulés et des déviations sur la ruta 5 (anciennement la Panamericana). Pourtant, le plus surprenant est finalement cette impression que le séisme dont la force a été évalué à 8 à Santiago n'a fait que peu de dégâts. On se demande ce qui nous attend à Concepcion.

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